Le candidat à l’élection présidentielle anticipée 2019, Hechmi Hamdi, fondateur du courant Al Mahaba s’est engagé, en cas de victoire, à réviser les contrats de gestion de pétrole, de gaz et de phosphate, avant leur nationalisation.
Intervenant, mardi, lors d’une visite au gouvernorat de Mahdia, Hamdi a souligné que son programme électoral s’appuie sur la concrétisation de l’équité fiscale, la lutte contre la contrebande et la mise en place d’une équité sociale, notamment en accordant une prime aux chômeurs, estimée à 200 dinars pour chaque deux jours de travail volontaire.
Il s’agit également de leur permettre de bénéficier d’un carnet de soin gratuit.
Il a fait remarquer qu’il œuvrera à fournir aux agriculteurs tous les moyens dont ils ont besoin, en matière de pesticide, carburant et fourrage à des prix subventionnés, aux fins de préserver la sécurité alimentaire.
Le candidat aux prochaines élections présidentielles qui se dérouleront, le 15 septembre 2019, a indiqué que son programme comporte une disposition relative à la promotion du secteur de la santé publique, en instituant une législation autorisant le limogeage les directeurs régionaux de la Santé et les directeurs des hôpitaux publics en cas d’échec à assurer les soins de santé de base.
Hamdi a indiqué qu’il œuvrera à assurer la justice et à lutter contre la corruption et le favoritisme, tout en se référant à l’islam en tant que source principale de législation.
Parlant aux habitants des régions du gouvernorat de Mahdia, notamment, Takelsa, Sakiet Khadem, et Boumerdes,Hamdi a souligné que les élections représentent une opportunité pour corriger le processus, appelant à ne pas élire, une deuxième fois, une classe politique qui a échoué, évoquant les indicateurs négatifs enregistrés dans les différents secteurs.
» Eloigner les politiciens qui ont échoué, leur permettra de réviser leurs politiques et programmes et de retourner sur la scène politique avec plus de sérieux et de répondre aux attentes des Tunisiens.
Selon Hamdi, le peuple tunisien assume une part de responsabilité dans la situation actuelle dans laquelle vit le pays, notamment la dégradation économique, sociale et des services qui a causé une hausse de l’endettement, de l’inflation, de la pauvreté, du chômage, du niveau de la criminalité, de l’immigration et de la consommation de stupéfiants …